conseil municipal mars 2007

Adoption des principes d’aménagement

mes remarques, mes questions prennent comme départ un point de la méthodologie  du Projet de Renouvellement Urbain :: « satisfaire aux besoins de la population locale.

C’est l’un des points noirs de la démarche, dès son départ.

Les constats, les choix sont faits en confondant information de la population et participation de celle-ci à l’élaboration d’un projet.

Une véritable implication des habitants des quartiers concernés n’a pas été réalisée. pour établir un état des lieux, le pointage des besoins, et pourquoi pas des « rêves », et permettre un pouvoir de décision quand aux options retenues.

C’est un travail qui demande du temps et beaucoup de préparation ; mais le temps, il y en a eu, des citoyennes et citoyens intéressés par les projets aussi. C’est la volonté qui n’a pas été au rendez-vous.

Dans le Centre Historique, on pointe des réussites, avec une maison de la poésie, qui va enfin épauler la médiathèque dans ce secteur, avec des aménagements à venir (jardin et jeux pour jeunes enfants ou maintien d’une aire de jeux sportifs pour plus grands) qui étaient nécessaire mais qui ont mis du temps à apparaître dans le projet.

Mais faisons le bilan des propositions culturelles larges pour la population concernée :

Bien des problèmes de vie au quotidien, d’appropriation et donc de respect des lieux aménagés, et d’incivilités, se régulent avec une vie citoyenne riche et de proximité.

C’est le pivot d’une « reconstruction de la vie commerciale dans certains quartiers, certaines rues. La pépinière commerciale ne naîtra pas d’analyses de cabinets d’études.Un marché, c’est une des demandes les plus pressantes de la population : elle a eu l’occasion de l’exprimer, avec des associations, des enquêtes diverses ; il n’ y peu d’échos et des ratés ; depuis quelques mois, on parle d’un projet au Rouachier,…mais l’accès maintenant en est problématique.

Un exemple de plus pour illustrer une faiblesse majeure de ce projet : l’absence d’une démarche concertée avec les gens de terrain que sont les habitants, avec leurs compétences d’usagers.

Je fais part de mon étonnement quand je lis : « les administrations ont quitté la partie Nord pour des secteurs plus accessibles ».

Quelle politique anticipative et incitatrice (avec proposition de locaux, étude de parkings) a-t-elle été mise en œuvre pour pallier à ces problèmes ? Comment maintenant « récupérer une situation où les impôts, Télécom, l’ANPE, les ASSEDIC, et la liste n’est pas exhaustive se retrouvent –sans antenne de proximité- dans le sud de la ville. Les transports urbains ou la voiture ( !) ne mettent pas ces services accessibles aisément à tous.

Nous avons l’impression, en lisant un projet globalement intéressant, que des choix politiques coordonnés autour d’une démarche cohérente ne sont pas au rendez-vous.

Nous nous abstenons pour cette déllibération.