Logements et parkings à Grasse

En complément à un article de F. Delmonte dans Nice-Matin édition Grasse du lundi 9 juin,qui décrit les inquiétudes de riverains d'une construction de logements sociaux en cours à saint Antoine, voici quelques éléments de réflexion concernant les permis et les problèmes de parking dans les quartiers de Grasse.

 La  volonté d'un développement modéré, maîtrisé et équilibré, affirmée avec le PADD,  particulièrement dans les domaines du logement montre ses limites.

J’ai eu l’occasion en conseil municipal de relever  les problèmes qui allaient apparaître dès fin 2006 et début 2007, à la livraison des logements de la Porte Neuve, et de la ZAC Roure.

Les constructions du quartier Saint Antoine montrent une autre facette des limites de la volonté municipale.

En effet, le permis, bloqué pendant des années et en partie refusé par manque de places de parkings ( !), a été accordé grâce, non pas à une solution trouvée pour les problèmes de stationnement, mais parce que les quotas de parkings sont de une place par appartement en logement social (deux places et demi en logement privé)!

C’était d’ailleurs la réponse du maire aux constats inquiétants de problèmes de stationnements évoqués plus haut, dans des quartiers au demeurant déjà saturés.

Alors, oui évidemment aux logements sociaux, qui sont une priorité pour notre ville –comme dans tout le 06- mais avec l’aménagement de parkings et voirie adaptés qui relève de la responsabilité d’une municipalité ! La solution, ici est un tour de « passe-passe » et ne règle pas les problèmes des actuels riverains et des futurs habitants.

Si les constructeurs de logements sociaux ont des contraintes moindres en terme de places de stationnement, à la municipalité d’évaluer les besoins, en concertation avec les riverains et de remédier aux nuisances soulevées par les usagers.

Le développement durable est là pour éviter une gestion anarchique du potentiel de la ville. Avec les constructions réalisées aujourd’hui, nous ne sommes pas dans l’éphémère mais dans la configuration du quartier pour quelques générations. Alors, rappelons aux décideurs que pour éviter gaspillage –de temps, d’argent - et offrir des conditions de vie satisfaisantes aux grassoises et aux grassois, l’écoute, la concertation et l’anticipation des problèmes pointés sont les axes d’une véritable démarche de Développement Durable 

Marcelle Monzeglio

Conseillère Municipale

PADD : Plan d’Aménagement et de Développement Durable